Soulangy se découvre
Le village apparaît pour la 1ère fois dans les annales ecclésiastiques en 1050, sous le nom de SOLANUS. Mais une plus grande ancienneté est avérée par sa toponymie, in n’est pas exclu de la mettre en rapport avec le personnage célèbre de Titus, sénateur de Vieux la Romaine au début du IIIème siècle.
A l’époque de Guillaume le Conquérant, cette terre appartient aux seigneurs de GrandMesnil, qui en firent donation aux moines de Saint Evroult.
L’Eglise du XIIIème siècle, règne de St Louis, est classée Monument Historique depuis 1910.
Au XVème siècle une importante auberge relais existe sur la route royale, elle est tenue par un Sieur Raoul de Soulangy.
En 1828, la commune St Loup-Canivet, qui comptait une centaine d’habitants, fut rattachée à Soulangy. Ce qui porta le nombre d’habitants à 356.
Au XIXème siècle, la commune, vouée à l’élevage, comptait 55 chevaux, 150 bêtes à cornes, 300 moutons, sur une quinzaine d’exploitations. Il en reste aujourd’hui 4.
A cette époque, la commune est aussi réputée pour son cidre, plus de 2 000 pommiers y sont recensés, la ferme du Part est la plus importante.
Une construction ancienne, « le Logis », remarquable, date de 1658, du style renaissance.
Le Château de St Loup date du XVIIIème et XIXème siècle.
Le 15 août 1944, le village fut le théâtre d’une résistance allemande acharnée. Une compagnie du régiment canadien Royal Winnipeg est refoulée par les restes de la 12e Division Panzer SS, commandée par Kurt Meyer. C’est le 16 août que le Royal Winnipeg s’empara définitivement du village.